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La double famille des enfants de parents séparés.

  • Autores: Catherine Villeneuve-Gokalp
  • Localización: Population, ISSN-e 1957-7966, ISSN 0032-4663, Vol. 54, Nº. 1, 1999, págs. 9-35
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • La doble familia de los hijos de padres separados
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • español

      El aumento de rupturas conyugales y de formación de nuevas parejas suscitan numerosas reflexiones sobre sus consecuencias para los hijos. Las fuentes estadisticas existentes no permiten estudiarlas. No obstante, el INED elaboró dos encuestas, en 1986 y 1994, para analizar la situación familiar de los hijos cuyos padres no viven juntos.

      En 1 994, un 1 7 % de menores - un 20 % en 1 986 - no vivian con ambos progenitores.

      El aumento de rupturas familiares tuvo como consecuencia un aumento del numero de familias monoparentales, pero no implicó un crecimiento de familias reconstituidas. En 1994, un 1 1 ,5 % de hijos vivian en el seno de una familia monoparental, un 4,6 % en familias reconstituidas y un 1.1 % vivian en otro hogar, separados de sus padres.

      Entre los hijos que no viven con ambos progenitores se observan tanto familias más amplias que las de padres no separados - uno de cada dos tiene padrastro о madrastra y uno de cada diez los tiene a ambos - como familias reducidas a la mitad -en uno de cada cuatro casos, uno de los progenitores no es conocido o ha fallecido. El mayor riesgo es el aumento de hijos « privados » de la presencia del padre : un 15 % del total de nifios no viven con el padre en 1994, en comparación con un 12 % ocho aňos antes. Entre los hijos que no viven con el padre, uno de cada tres no lo ve nunca; esta proporción no ha variado desde 1986. Por el contrario, la proporción de hijos que ven a su padre al menos un fin de semana de cada dos ha aumentado en un tercio, y alcanza el 40% en 1994. Los encuentros son más frecuentes si el padre no vive con otra pareja y no tiene otros hijos, y si la madré ha encontrado un nuevo compaňero con el cual no cohabita.

    • français

      L'augmentation des ruptures conjugales et des remises en couple suscite de nombreuses interrogations sur leurs conséquences pour les enfants. Les sources statistiques courantes étant insuffisantes pour les connaître l'Ined a organisé deux enquêtes, en 1986 et en 1994, pour saisir la situation familiale des enfants dont les parents ne vivent pas ensemble.

      En 1994, 17 % des enfants mineurs ne vivaient plus avec leurs deux parents, soit près de 20% de plus qu'en 1986. L'augmentation des ruptures familiales a eu pour conséquence un accroissement du nombre des familles monoparentales, mais elle n'a pas entraîné une progression des familles r ecomposées. En 1994, 1 1,5 % des enfants vivaient dans une famille monoparentale, 4,6% dans une famille recomposée et 1,1 % étaient séparés de leurs deux parents et vivaient dans un autre foyer.

      Le réseau familial des enfants ne vivant pas avec leurs deux parents est soit plus large que celui des enfants de parents unis (un enfant sur deux ayant un beau-parent et un sur dix en ayant deux simultanément) soit réduit de moitié (près d'un enfant sur quatre ayant au moins un parent décédé ou inconnu). Le risque majeur est celui d'une augmentation des enfants «privés» de père : 15 % de l'ensemble des enfants ne vivent pas avec lui contre 12 % huit ans plus tôt.

      Parmi ces enfants, un sur trois ne le voit jamais et cette proportion n'a pas varié depuis 1986.

      En revanche, la proportion d'enfants qui voient leur père au moins un week-end sur deux a augmenté d'un tiers, pour atteindre 40% en 1994. Les rencontres entre le père et ses enfants sont plus fréquentes lorsque le père ne se remet pas en couple et n'a pas d'autres enfants et lorsque la mère a rencontré un nouveau compagnon avec lequel elle ne cohabite pas.


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