While one tries to establish international norms and rules for cyberspace, one finds two schools. On the one hand, the Tallinn manual – written by a group of experts under NATO auspices – analyzes how armed conflicts law can apply to cyberspace. Attacks in cyberspace would be no different than other forms of attacks and legitimate defence would authorize violent (but proportional) responses from the states. On the other hand, we have what one might call Las Vegas rules : what happens in Vegas stays in Vegas. Thus, no cyber-attack – even causing significant damages, including deaths – would deserve a kinetic response. This position is based on the belief that a chain of riposts would provoke much more dramatic damages for populations.
A l'heure ou l'on cherche a etablir des normes et des regles internationales dans le cyberespace, on trouve deux ecoles. D'un cote, le Manuel de Tallinn, redige par un groupe d'experts sous les auspices de l'Otan, analyse comment le droit des conflits armes s'applique au cyberespace. Les attaques dans le domaine du cyberespace ne differeraient en rien des autres formes d'attaques et la legitime defense autoriserait les nations a repondre violemment, tant qu'il y a une forme de proportionnalite entre les dommages causes par la cyberattaque initiale et la reponse cinetique. D'un autre cote, il y a ce que l'on pourrait appeler les regles de Las Vegas : ce qui se passe dans le cyberespace ne sort pas du cyberespace. Ainsi, aucune cyberattaque, meme si elle cause des dommages consequents, y compris la mort, ne merite d'entrainer une reponse cinetique. Cette position repose sur la demonstration que, du fait de l'engrenage des ripostes, celles-ci risqueraient de provoquer des degats beaucoup plus dramatiques pour les populations.
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