La Confédération helvétique, au cours de la Première Guerre mondiale, connut une véritable fièvre de l'espionnage. Le positionnement de la Suisse et de sa frontière vis-à-vis des combats en Alsace, de leur évolution et du développement des forces en présence constituait un élément intéressant pour les agents de renseignements, autant que sa neutralité qui permettait de voyager sans entraves d'un pays à l'autre. Plaque tournante de l'espionnage, la Suisse ne participa pas à la guerre, mais le pays vit un nombre incalculable d'affaires dont les acteurs allaient être poursuivis en justice. Les condamnations furent bien modestes par rapport aux peines encourues en France ou en Allemagne, cela principalement en raison de la neutralité de la Suisse.
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