Quand les habitants des quartiers populaires expriment le desir de vivre ailleurs, peu de possibilités s'offrent à eux. Leur condition de travailleurs pauvres ou de retraites modestes rend immédiatement caduque le rêve pavillonnaire, y compris dans une hypothese périurbaine éloignée. Pourtant, au Havre, quelques ménages ont trouvé dans l'habitat informel une réponse à leurs aspirations à la faveur d'un détournement d'usage des jardins ouvriers sur une frange littorale oubliée. Sur cet espace, s'exprime une figure de la « résidence secondaire de proximité » qui traduit des formes inédites de bi-re´sidentialité populaire.
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