Analysis of the flora of the Alps. 5: biology and phenology

• Autores: David Aeschimann, Nathalie Rasolofo, Jean-Paul Theurillat
• Localización: Candollea, ISSN 0373-2967, Vol. 68, Nº. 1, 2013, págs. 5-27
• Idioma: francés
• Títulos paralelos:
  • Analyse de la flore des Alpes. 5: milieux et phytosociologie
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    Last in a series, this paper concludes the statistical analysis of the data published in «Flora alpina», treating that which concerns habitats and phytosociology. Expressed as percentages, the results concerning the flora are envisaged globally, by vegetation belt, by administrative division, by floristic contingent, by family, by genus and by biological form. More than 81% of endemics are found in rocky habitats, a proportion that increases with altitude, from 39% to 97% between the colline and the nival belts. Very stenoecious, 27% of the endemic taxa are exclusive of one of the major habitats, while this percentage drops to 16% among non-endemic indigenous taxa. Xenophytes are very nitrophilous: 95% of them are present in these, often anthropogenic, habitats and more than 38% are exclusive of them. Phytosociology confirms the stenoecity of endemics, as well as most of the other trends that are strongly correlated but not parallel. Cartographic patterns of four sub-alliances endemic to the Alps are provided:

    Physoplexido-Potentillenion, Saxifragenion lingulatae, Saxifragenion pedemontanae and Caricenion austroalpinae. The presence of many endemic taxa in these syntaxa, some narrowly stenoecious, justifies their phytosociological individualization.

  • français

    Dernier de sa série, cet article clôt l�analyse statistique des données du «Flora alpina», en traitant celles relatives aux milieux et à la phytosociologie.Exprimés en pourcentages, les résultats concernent la flore envisagée globalement, par étage de végétation, par division administrative, par contingent floristique, par famille, par genre et par forme biologique. Plus de 81% des endémiques sont présents dans les milieux rocheux, une proportion qui augmente avec l�altitude, passant de 39% à 97% de l�étage collinéen au nival. Très sténoèces, 27 % des endémiques sont exclusifs d�un des principaux milieux, alors que ce pourcentage tombe à 16% chez les indi- gènes non endémiques. Les xénophytes sont très nitrophiles, car 95% d�entre eux sont présents dans ces milieux souvent anthropiques et plus de 38% en sont exclusifs. La phytosocio- logie confirme la sténoécité des endémiques, ainsi que la plupart des autres tendances, fortement corrélées mais non parallèles. Les patrons cartographiques de quatre sous-alliances endémiques des Alpes sont fournis: Physoplexido-Potentille- nion, Saxifragenion lingulatae, Saxifragenion pedemontanae et Caricenion austroalpinae. La présence de nombreux endé- miques dans ces syntaxons, dont certains étroitement sténoèces,justifie leur individualisation phytosociologique.