The archaeomalacology is still a new discipline of the archaeology. It brings to light uses of shells sometimes forgotten along the French Atlantic coast. Several activities require the gathering of the alive animal like the food consumption or the extraction of dye, the others use only the test (ornament, elements of construction, wall decoration, tool). Throughout the chronology, the same phenomenon repeats. The shells of the consummate shellfish are rarely recycled. The archaeology allows to bring to light this dichotomy from their acquisition. So, the gathering of the fresh shell seems to correspond to a different activity from the one which consists in collecting shells devoid of some flesh. If certain marine mollusks formerly consummate are not eaten any more at present, it is not only linked to a loss of their accessibility. Social or environmental phenomena were able to erase species of marine mollusks as food resource of our memory. The constraint connected to the preservation of the animal, mostly freshly, limited in the past, the distribution of this food resource on long distance. This limiting factor is not the only one to have exercised a sorting among the species consumed far from the coast. Indeed, the archaeology allows to compare the marine resources consumed by the populations vassal of the coastal zones of those occupying more continental territories. It is not necessarily the mollusks which resist best stays outside the sea water, which will be the most appreciated by the populations the most distant from the natural deposits. Finally, shells discovered in archaeological contexts are sometimes involuntarily transported by the man by means of vectors. These last ones are witnesses of other anthropological activities confidentially connected to the marine environment.
L’arrivée de l’archéomalacologie en tant que discipline nouvelle de l’archéologie ne cesse de mettre en évidence des utilisations parfois oubliées des coquillages le long du littoral atlantique français. Plusieurs activités nécessitent la collecte de l’animal vivant ou coquillage telles la consommation alimentaire ou l’extraction de colorant, d’autres n’utilisent que le test ou la coquille (parure, éléments de construction, décor mural, outil…). Tout au long de la chronologie, un même phénomène semble se répéter. Les coquilles des coquillages consommés sont rarement recyclées. L’archéologie permet de mettre en lumière cette dichotomie dès leur acquisition. Ainsi, la collecte du coquillage frais semble correspondre à une activité différente de celle qui consiste à ramasser des coquilles dépourvues de la chair de l’animal. Si certains mollusques marins autrefois consommés ne le sont plus actuellement, ce n’est pas forcément du fait d’une perte de leur accessibilité. Des phénomènes sociaux ou environnementaux ont pu effacer de notre mémoire des espèces de mollusques marins en tant que ressource alimentaire. La contrainte liée à la conservation de l’animal, le plus souvent frais a, par le passé, limité la diffusion de cette ressource alimentaire sur de longue distance. Ce facteur limitant n’est pas le seul à avoir exercé un tri parmi les espèces consommées loin du littoral. En effet, l’archéologie permet de comparer les ressources marines consommées par les populations inféodées aux zones côtières avec celles d’occupants plus continentaux. Ce ne sont pas forcément les mollusques, qui résistent le mieux à des séjours hors de l’eau de mer, qui seront les plus prisés par les populations les plus éloignées des gisements naturels. Enfin, les coquilles découvertes en contextes archéologiques sont parfois transportées par l’homme, involontairement, grâce à des vecteurs. Ceux-ci sont les témoins d’autres activités anthropiques intimement liées à l’environnement marin.
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