Nous analysons ici le processus de normalisation de la gestion de la nature en Algérie en même temps que les techniques disciplinaires mises en œuvre par l’État. La description de deux concessions d’exploitation de ressources marines dans le Parc national d’El Kala révèle la combinaison de ces deux pendants de la biopolitique. Si la première concession est encadrée et légitimée par le droit, les écarts à la norme provenant de « passes du droit », la seconde relève plutôt de l’illicite, la norme de conservation conduisant les acteurs au-delà des marges du droit, dans des rapports disciplinaires.
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