Already at the beginning of the previous century, bilingualism was often-undeservedly-seen as a threat to the language development of the young child. This article addresses the question whether bilingualism involves a greater risk for child stuttering. Although this question has both clinical and theoretical relevance, the litterature about the topic remains scarce to this day. This text summarizes the main research findings around three central questions. The first question is whether the prevalence of stuttering is higher for bilinguals. The second question evaluates to which extent the recent findings about stuttering in bilinguals can be reconciled with the recent theoretical advances around the cognitive basis of bilingualism. The third question relates to how stuttering affects the different languages of the bilingual child and to the psycholinguistic variables, such as language proficiency, that play a role.
Depuis le début du XXe siècle, le bilinguisme a souvent été considéré, injustement, comme une menace pour l'évolution du langage du jeune enfant. Cet article aborde la question des risques éventuels du bilinguisme de l'enfant sur l'apparition du bégaiement. Malgré la pertinence tant théorique que clinique de cette question, la littérature dans ce champ reste jusqu'à présent très maigre. Dans cet article, nous ferons la synthèse des principales découvertes en l'organisant autour de trois questions centrales : a) La prévalence du bégaiement est-elle plus importante chez les bilingues? b) Dans quelle mesure les constats des travaux sur le bégaiement chez les bilingues sont-ils congruents avec les avancées théoriques récentes concernant les bases cognitives du bilinguisme? c) Sous quelle forme le bégaiement se manifeste-t-il dans les différentes langues et quel rôle y jouent les facteurs psycholinguistiques, tels par exemple, la maîtrise de la langue par l'enfant ?
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