S�il est un acquis de l�étude des changements politiques en Afrique et en Europe de l�Est à partir des années 1990 de penser les transitions politiques comme conjonctures fluides, cet article se propose de les envisager également selon une approche configurationnelle, au sens de N. Elias, à savoir de penser ensemble jeux d�acteurs et dynamiques d�élaboration des règles. En revenant de manière privilégiée sur la période allant départ du Président déchu, Hosny Moubârak (le 11 février 2011) à la veille du premier tour des élections législatives (le 28 novembre 2011), l�analyse permettra de montrer que les dynamiques de protestation et de mobilisation se focalisent bien plus sur la démilitarisation du régime que sur un enjeu de democratisation.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados