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Resumen de Reconstitution postincendie des propriétés physico-chimiques et microbiologiques de sols forestiers algériens (forêt de Fénouane, wilaya de Saïda)

Amine Habib Borsali, Khéloufi Benabdeli, Raphaël Gros

  • français

    Sous l'effet d'une recrudescence des incendies, la forêt algérienne semble glisser inexorablement sur la voie d'une perte progressive des essences d'intérêts économiques et de leur remplacement par les formations dégradées de maquis. Dans ce contexte, l'étude de la qualité des sols incendiés doit être une preoccupation majeure de la gestion forestière et plus globalement de la lutte contre la désertification. L'objectif de cette recherche était d'évaluer les dynamiques de retour à court et à long terme des propriétés physicochimiques et microbiologiques des sols incendiés. Pour cela nous avons analysé les propriétés physiques (granulométrie, capacité de rétention en eau), chimiques (teneurs en carbone, en azote, en phosphore assimilable...) et microbiologiques (respirationbasale, biomasse microbienne, activités enzymatiques) de 25 échantillons de sol prélevés dans la forêt de Fénouane (wilaya de Saïda, Algérie) le long d'une chonoséquence de 2, 4, 8, 13 et 20 ans après le dernier feu (5 modalités de temps depuis le dernier feu répliquées 5 fois). Comparativement à un sol non incendié depuis 20 ans, la teneur en eau gravimétrique et les activités uréases et FDA hydrolases ont été significativement réduites 2 ans après le dernier feu. Un pic d'activité microbienne, conséquence d'une stimulation de la croissance microbienne par les déjections animales, a été mesuré 8 ans après le dernier feu. Ces sols non incendiés depuis 8 ans sont également caractérisés par de très faibles teneurs en carbone organique (0,5%) probablement induites par une erosión hydrique importante qui se surajoute à une surminéralisation microbienne des matières organiques récalcitrantes. Cette étude a permis de montrer la vulnérabilité des sols forestiers de l'étage semi-aride de l'Atlas tellien aux fréquences d'incendies supérieures à un feu tous les 20 ans.

  • English

    Under the effect of increased fires, Algerian's forest seems to be on the way to a progressive loss of forests with economic value and their replacement by scrublands. In this context, the assessment of quality of burned soils should be a major concern of forest management and more generally in the fight against desertification. The aim of this study was to assess the recovery at short and long-term of physical (particle size, water holding capacity), chemical (carbon, nitrogen and phosphorus contents and microbiological properties (basal respiration, microbial biomass, enzymatic activities) of burned soils. The soil properties were analysed on 25 soil samples sampled in the Forest of Fénouane (wilaya of Saïda, Algeria) along a chonosequence 2, 4, 8, 13 and 20 years after the last fire ( i.e. 5 times since fire x 5 sampling plots). Compared to an unburned soil since 20 years, the moisture content as well as urease and FDA hydrolase activities were significantly reduced 2 years after the last fire. A peak of microbial activity, due to a stimulation of microbial growth probably by manure, was measured 8 years after the last fire. These unburned soils since 8 years are also characterized by very low organic carbon contents (0.5%) probably resulting from a strong erosion concomitant to a priming-effect of recalcitrant organic matter. This study showed the vulnerability of semi-arid forest soils to a frequency of fires over one fire every 20 years


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