Camping and caravanning on private plots cultivates contradictions. At the same time a massive and little known, it is also a recurring problem for planning policies, as it is yet the object of resorption policies that don’t succeed. Researches about this question usually conclude on the hiatus between law and local context, that is always complex and thus requires “arrangements” between local actors. To better understand this situation, our analysis doesn’t consider a priori camping-caravanning on private plots as a problem, but as a phenomenon, which perception is various among local authorities. We show that it is the level of acceptance that characterizes the practice ; and this, more than the question of the legality of the practice. A typology permits to conclude to a high variability of the nature of the phenomenon in space. This analysis emphasizes the relevance of taking into account the different point of view to understand the difficulties of public policies. It also underlines the necessity of thinking planning in a “horizontal” way, between local municipalities, opposing to vertical way of thinking, that refers to a state/municipality relation.
Le camping-caravaning sur parcelles privées cultive les paradoxes. A la fois massif et mal connu, il constitue également un point noir des politiques d’aménagement, puisqu’il continue à être l’objet de politiques de résorption qui ne fonctionnent pas. Les travaux sur la question concluent globalement à l’inadéquation entre la réglementation et la réalité du terrain, toujours complexe et nécessitant des arrangements locaux. Afin de mieux comprendre ce point noir dans les politiques d’aménagement, nous proposons une analyse qui ne pose pas le camping-caravaning sur parcelles privées présent dans les communes littorales comme un problème, mais comme une pratique différemment acceptée par les élus locaux. Nous montrons que l’acceptation de cette pratique est très variable, le camping-caravaning sur parcelles privées (CCPP) est même considéré comme peu problématique par les élus. Les questions en lien avec la légalité du CCPP n’interviennent que dans un second temps. Une typologie permet, de plus, de conclure à une forte variabilité de la nature du CCPP sur le littoral français. Cette analyse souligne ainsi la pertinence de la mise en avant des points de vue des élus locaux pour comprendre les difficultés des politiques publiques. Elle rappelle également l’importance de penser l’aménagement de façon horizontale, par opposition à une logique verticale, qui renvoie exclusivement aux relations local/État.
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