The domestic livestock resources of Turkey: goat breeds and types and their conservation status

• Autores: O. Yilmaz, Askin Kor, M. Ertugrul, R. Trevor Wilson
• Localización: Animal Genetic Resources Information = Bulletin de information sur les ressources génétiques animales = Boletín de información sobre recursos genéticos animales, ISSN 1014-2339, Nº. 51, 2012, págs. 105-116
• Idioma: inglés
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  • Texto completo
• Resumen
  • español

    Los animales de la especie caprina fueron domesticados por primera vez en Turquía hace entre 11.000 y 10.000 años. El censo nacional, 5,1 millones de cabras en 2009 (frente a 24,6 millones en 1960), sigue siendo un importante medio de subsistencia para los pequeños agricultores, representado a nivel nacional una destacable variedad de recursos genéticos animales de enorme valor en la actualidad e incalculable de cara al futuro. La estructura de la agricultura está orientada en su mayoría hacia explotaciones de subsistencia, de pequeño tamaño, pocos animales y llevando a cabo las mínimas inversiones. Las razas autóctonas han evolucionado para satisfacer estas condiciones y, generalmente, están bien adaptadas al medio ambiente natural, a una alimentación insuficiente y desequilibrada y al estrés provocado por determinadas enfermedades. En general existen dos tipos de cabras, una que es la de Angora, que produce la fibra mohair, y la otra denominada cabra �común� o �de pelo�. La reducción del censo se debe a motivos muy diversos, tanto internos como externos al país, pero la de Angora, que asciende a sólo el 2,5 por ciento de la población caprina nacional, se ha visto más afectada que la de pelo. Este trabajo, basado en revisiones bibliográficas y en las propias experiencias de los autores, ofrece información acerca de 17 razas o poblaciones reconocidas de recursos genéticos de la especie caprina de Turquía y de su estado de conservación. El gobierno es consciente actualmente del peligro de empobrecimiento o de pérdida de este importante aspecto de la diversidad biológica y ha establecido programas para la conservación y preservación de varias razas autóctonas. El gobierno, las instituciones de investigación y los productores deben trabajar conjuntamente para garantizar que el acervo genético local sea conservado y, por lo tanto, se siga contribuyendo a la conservación de la biodiversidad y a la producción ganadera sostenible.

  • français

    En Turquie, les chèvres ont été domestiquées pour la première fois il y a 11 000 à 10 000 ans. La population de chèvres du pays, qui était en 2009 de 5,1 millions d'animaux (en baisse par rapport à 24,6 millions en 1960), représente encore un avoir important relatif aux moyens d'existence des petits exploitants et, au niveau national, une riche gamme de ressources génétiques d'animaux d'élevage ayant une valeur énorme à présent et inestimable pour l'avenir. La structure de l'agriculture est telle que la plupart des fermes sont essentiellement de petite taille et orientées vers la subsistance, élèvent peu d'animaux et ne fournissent que le minimum d'intrants. Les races indigènes ont évolué pour remplir ces conditions et sont généralement bien adaptées au milieu naturel, à une alimentation inadéquate et déséquilibrée et aux stress des maladies. En règle générale, il existe deux catégories de chèvres: l'emblématique chèvre angora qui produit le mohair; et la chèvre «commune» ou «à poils». Les populations de chèvres ont diminué pour des raisons différentes, aussi bien internes qu'externes au pays, mais la chèvre angora, qui ne représente aujourd'hui que 2,5 pour cent des chèvres au niveau national, a souffert relativement plus que les types communs. Cet article, basé sur les analyses détaillées de plusieurs publications et sur les expériences des auteurs, donne des informations sur 17 races ou populations reconnues de ressources génétiques de chèvres de la Turquie et sur leur état de conservation. Le gouvernement est à présent conscient du danger de l'appauvrissement ou de la perte de cet aspect important de la biodiversité et a mis en place des programmes de conservation et de préservation pour plusieurs races indigènes. Le gouvernement, les instituts de recherche et les producteurs devraient collaborer pour garantir la conservation du pool de gènes local et sa contribution continue à la biodiversité et à la production animale durable.

  • English

    Goats were first domesticated in Turkey some 10 000�11 000 years ago. The country's population of 5.1 million goats in 2009 (down from 24.6 million in 1960) are still an important livelihood asset for smallholder farmers and nationally are a rich array of farm animal genetic resources of current enormous and future inestimable value. The structure of agriculture is such that most farms are predominantly subsistence oriented, of small size, keep few animals and provide only minimal inputs. Native breeds have evolved to meet these conditions and are generally well adapted to the natural environment, inadequate and unbalanced nutrition and disease stress. In general, there are two classes of goat, the one being the iconic Angora that produces mohair and the other the �common� or �hair� goat. The reduction in numbers is owing to a variety of reasons both internal and external to the country, but the Angora, which now amounts to only 2.5 percent of national goat numbers, has suffered relatively more than the hair types. This paper, based on detailed reviews of the literature and on the authors' own experiences, provides information on 17 breeds or recognized populations of Turkey's goat genetic resources and their conservation status. The government is now aware of the danger of the impoverishment or loss of this important aspect of biodiversity and has established programmes for conservation and preservation of several native breeds. The government, research institutions and producers should work together to ensure that the local gene pool is preserved and can thus continue to contribute to biodiversity and sustainable livestock production.