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Colonialisme, internationalisation, démocratie...

  • Autores: Pierre Rolle
  • Localización: Homme et la societé: revue internationale de recherches et de synthèses sociologiques, ISSN 0018-4306, Nº. 174, 2009 (Ejemplar dedicado a: Adieux aux colonialismes? I / coord. por Bernard Hours, Thierry Pouch), págs. 119-142
  • Idioma: francés
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  • Resumen
    • English

      According to the common theory of democratic government, such an institution is the only one which sustains cohesion of the community and expresses the unity of the people. This political system is available to every country. It follows that the shortage of democratic institutions in many postcolonial nations is the effect of the domination of some groups over others, or the elite's blindness or indifference. This justificatory conception seems seriously deficient, and its empirical basis is questionable. The old nations were not invented to achieve a common design. They were established by violence and trade that actually created between people shared interests, solidarities and hostilities. « Democratic institutions » means a sole power, which has no other limits than the ones it imposes upon itself. When it refrains from imposing any set way or purpose to the productive occupations, the State manages the strategy of the nation in the international sphere of exchange transactions. The new nations are, as a result, forced to solve several contradictions. They have to establish an old type of State institution, at the very time when the old countries are entering a new stage in their international relationships and development.

    • français

      Les théories traditionnelles de la démocratie décrivent ce régime comme celui qui rassemble et unifie un peuple. Un tel mode de gouvernement passe pour applicable à toutes les nations. Si donc des pays nouveaux, sortis du colonia-lisme, ou suscités par l'expansion européenne, n'adoptent pas le système repré-sentatif, ce ne peut être que l'effet d'un abus de pouvoir, une fraction du peuple dominant les autres, ou une élite menant une politique aveugle. Cette conception apologétique manque tout à la fois de cohérence, et de base empirique. Les nations anciennes se sont constituées par la violence et le commerce, qui créent entre les personnes des intérêts communs et des dissensions, et non comme accomplissement d'un projet collectif. La démocratie obéit à des conditions sociales précises : elle implique un pouvoir unique, qui n'a pas d'autres limites que celles qu'il se fixe lui-même. En s'interdisant de régler rigoureusement les objectifs et les moyens de dispositifs de travail, l'État insère l'économie nationale dans l'espace international des échanges. Les nations nouvelles se trouvent ainsi au centre de contradictions insolubles, et obligées de constituer à contretemps des États de type ancien au moment même où les pays dominants entrent dans une nouvelle étape de leur mondialisation.


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