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Resumen de Effet à long terme des engrais organiques sur le rendement et la fertilisation azotée des cultures

Alexandra Maltas, Raphaël Charles, Vincent Bovet, Sokrat Sinaj

  • Les conséquences de l�utilisation de différents formes d�engrais organiques (engrais-vert de moutarde, pailles de céréales, 35 et 70 t ha-1 de fumier tous les 3 ans et 60 m3 ha-1 de lisier tous les 3 ans) sont testées à Changins depuis 1976. Cette étude analyse leurs effets à long terme (34 ans) sur le rendement des cultures, le besoin en engrais azoté et le stock d�azote (N) minéral dans le sol. Lorsque le N est non limitant, les engrais organiques ont des effets contrastés sur le rendement en grains des cultures. L�année de l�apport organique et les années suivantes, le fumier et le lisier accroissent le rendement des cultures comparativement au témoin sans engrais organique alors que l�insertion d�engrais-vert et la restitution systématique des pailles de céréales le diminue. Cependant, en moyenne sur les 34 années d�essai, ces effets restent faibles. Par contre, lorsque l�azote est limitant, les engrais organiques ont tous un arrière-effet positif sur le rendement des cultures. L�effet direct (l�année de l�apport) des engrais organiques peut-être positif ou négatif. L�engrais vert non fertilisé accroit les besoins en engrais azoté l�année de sa destruction mais les réduit l�année suivante. Lorsqu�il est fertilisé avec 60 kg de N ha-1, il diminue les besoins aussi bien l�année de sa destruction que l�année suivante. La valeur fertilisante des pailles de céréales est négligeable. Le fumier et le lisier réduisent les besoins en engrais N de manière significative les trois années qui suivent l�apport. Lorsque la valeur fertilisante des engrais de ferme n�est pas prise en compte, le stock d�azote minéral présent à la récolte est plus élevé dans les procédés avec engrais de ferme que dans le témoin sans engrais organique.


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