This paper studies the Parisian wayfinding system as an ordering apparatus that involves riders in a specific kind of service coproduction. Based on an analysis of internal documents and on in-depth interviews made within the transportation carrier, it shows that the wayfinding system designers anticipated some uses that imply particular attitudes and abilities from riders. Four main figures of anticipated riders are then identified that rely on four kinds of relationship with subway signs: the one who controls her trip by reading information; the one who anticipates her rides by computing a series of data; the one who solves problems by easily recognizing forms; and finally the one who reacts almost automatically to landmarks. These figures are the basis of the pluralistic politics of attention inscribed by the wayfinding system at the core of the mobility service.
Cet article étudie la signalétique du métro parisien en tant que dispositif d’ordonnancement qui engage les usagers dans une forme de coproduction particulière du service de mobilité. À partir d’une analyse des documents internes et d’entretiens menés au sein de la RATP, il montre que ses concepteurs ont misé sur certains usages qui supposent de la part des voyageurs des attitudes et des compétences spécifiques. Quatre principales figures d'usagers anticipés sont ainsi identifiées qui reposent sur quatre formes d'engagement avec la signalétique : celle d'un voyageur qui contrôle son trajet en déchiffrant des informations, celle d'un planificateur qui anticipe en « computant » une série de données, celle d'un voyageur qui résout des problèmes en reconnaissant des formes, et enfin, celle d'un voyageur qui réagit presque automatiquement à des repères. Ces figures constituent le fondement d'une politique de l'attention pluraliste que la signalétique installe au cœur du service de mobilité.
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