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Resumen de Le point de vue psychanalytique du "Deuxième Sexe": un point de vue éthique et philosophique oublié

David Risse

  • français

    Le second chapitre sur le point de vue psychanalytique dans lequel s�origine Le Deuxième Sexe amène Simone de Beauvoir à entreprendre la déconstruction de la naturalisation freudienne de l�oppression féminine, puisque Freud (parcourant la neurologie vers la psychanalyse) annonce que l�autonomie morale correspond à un rapport de l�individu à lui-même et non à la société. Comme Freud, Beauvoir écrit pour se comprendre et pour arriver à une universalité concrète. Elle sort ainsi d�une certaine utopie idéaliste, du sexisme sartrien (en ce que Sartre évoque les femmes pour parler de sexualité, de frigidité) pour philosopher, phénoménologiquement, sur l�oppression des femmes. Si Beauvoir s�attaque néanmoins au causalisme sexuel freudien en montrant qu�il est « phallocentré », elle refuse de crier pour autant au scandale devant l�idée d�une castration originelle de la femme dans la psychanalyse. Elle la ré-envisage comme un « destin » en repartant du naturalisme biologique, de la maternité comme occultation de la sexualité féminine et mise au service de la reproduction du mâle. C�est parce que l�affectivité féminine est dérivée de la naturalisation de cette oppression que la reprise du point de vue psychanalytique permet de passer d�un « hétéro-érotisme » à un « auto-érotisme », celui de la sexualité comme corps vécu de la femme.

  • English

    The second chapter on the psychoanalytic point of view, from which stems Simone de Beauvoir�s The Second Sex brings her to undertake the deconstruction of the Freudian natiralization of women�s oppression, since Freud (going from neurology towards psychoanalysis) announces that moral autonomy corresponds to the individual�s relation to himself and not to society. Like Freud, Beauvoir writes to understand herself and to reach a concrete universality. By doing so, she steps out of a certain form of idealistic utopia, out of the Sartrian sexism (insofar as Sartre refers to women as a way to talk about sex, end frigidity) in order to reflect philosophically, phenomenologically, upon the oppression of women. While Beauvoir tackles the Freudian sexual causality by showing that it is « phallocentric », she refuses however to treat the original idea of castration of women in psychoanalysis as a scandal. Rather, she looks at it as « fate » by going back to organic naturalism, to maternity understood as a concealment of female sexuality, in the service of male�s reproduction. It is because woman emotions are derived from the naturalization of this oppression that the reinstatement of the psychoanalytical point of view makes it possible to switch from a certain form of « hetero-erotism », that is, sexuality conceived as the lived body of women.


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