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Xénophobie, "cultures politiques" et théories de la menace: une comparaison européenne

  • Autores: Gillaume Roux
  • Localización: Revue française de science politique, ISSN 0035-2950, Vol. 58, Nº 1, 2008, págs. 69-96
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      This article aims at explaining national differences in ethnic prejudice at a Western European scale (EU15). The analysis of international surveys first allows to build up a comparative measurement of prejudiced attitudes. We then build upon Threat Theories, that sustain most international comparisons of prejudiced attitudes. We thus show that the contextual phenomena, which are said to induce threat feelings – in particular immigration – do not account for national differences in ethnic prejudice. At the same time, explanations referring to “political cultures” or to “cultural openness” (of which social capital is a key component) are neither sufficient. Finally, going back to Myrdal’s historical insights, we show that only an alternative model of contextual factors of ethnic prejudice allows understanding the observed national variations. The later merely reflect “off-setting effects” between phenomena fostering threat feelings on one hand, and more structural phenomena related to the “political cultures” of European societies on the other hand.

    • français

      Cet article vise à expliquer les différences nationales de xénophobie en Europe de l’Ouest (UE15). L’exploitation de grandes enquêtes européennes par sondage nous permet d’abord de proposer une mesure comparée des attitudes xénophobes. Partant ensuite des " théories de la menace " (threat theories), qui fondent la plupart des comparaisons internationales des attitudes xénophobes, nous montrons que les phénomènes contextuels réputés induire le sentiment d’une menace – au premier rang desquels l’immigration – ne suffisent pas pour comprendre les différences nationales de xénophobie. D’un autre côté, les explications en termes de " cultures politiques " ou " d’ouverture culturelle " (que mesure notamment le capital social) se révèlent également insuffisantes. Revenant alors aux intuitions historiques de Myrdal, nous montrons que seul un modèle alternatif des facteurs contextuels (nationaux) de la xénophobie peut permettre de comprendre les différences observées. Ces dernières passent par des " effets de compensation " entre phénomènes induisant d’un côté le sentiment d’une menace et renvoyant de l’autre à des caractéristiques davantage structurelles ou de " culture politique " des sociétés étudiées.


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