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Ordovician acritarchs of China and their utility for global palaeobiogeography

  • Autores: Jun Li, Thomas Servais
  • Localización: Bulletin de la Société Géologique de France, ISSN 0037-9409, Vol. 173, Nº. 5, 2002, págs. 399-406
  • Idioma: inglés
  • Títulos paralelos:
    • Les acritarches de l'Ordovicien de la Chine et leur utilité pour la paléobiogéographie globale
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      Since the 1970s, acritarch workers have recognized two distinct geographic acritarch assemblages in the Ordovician. The first assemblage occurs in the late Tremadoc in low latitude areas. This assemblage, recently redefined by Volkova [1997], has been attributed to warm-water environments. A second "Mediterranean" or "peri-Gondwanan" province, attributed to high latitudes in the southern hemisphere, can easily be recognized in late Tremadoc to Arenig acritarch assemblages. This second palaeogeographic "province", defined by Li [1989] is distributed around the border of Gondwana in a zone reaching from Argentina through northern Africa and peri-Gondwana up to Iran, Pakistan and southern China. In the present work we propose an initial simplified, tentative model of the latitudinal distribution of selected early to middle Ordovician acritarchs. Both "provinces" are plotted on the recent palaeogeographical reconstruction of the early Ordovician of Li and Powell [2001]. It appears that the first "province" is limited to low and intermediate latitudes, i.e., to warmer water environments. However, the generally adopted interpretation that the so called "Mediterranean" or "peri-Gondwanan" geographical assemblage is principally controlled by palaeolatitudes and is considered to be typically "cold-water" has to be revised, because the distribution of this "province" appears related more to the continental arrangement along the Gondwana border than to latitudes. This distribution shows some similarities with recent investigations in Silurian acritarch palaeogeography [Le Hérissé and Gourvennec, 1995] that provides evidence that the global distribution of Silurian acritarchs is under the interdependence of continental arrangement, latitudinal position, environmental conditions and oceanic currents, and that it is not simply latitudinally controlled as previous interpretations have suggested. The Yangtze Plaform of southern China presents elements of both early to middle Ordovician "provinces", i.e., from both the "warm-water" and the "peri-Gondwanan" geographic assemblages. The South China Plate is therefore one of the areas that shows typically mixed assemblages. Although it remains difficult to define clearly a "Baltic" province, it is important to note that between the latest Tremadoc and the early Llanvirn a clear distinction of the acritarch assemblages between peri-Gondwana and Baltica is possible.

    • français

      Depuis les années 1970, plusieurs auteurs proposent des modèles paléobiogéographiques séparant les acritarches de l'Ordovicien en deux "provinces", une première province localisée dans des basses latitudes présentant des conditions intertropicales et une deuxième province interprétée comme étant typique des milieux tem-pérés à froids de hautes latitudes dans l'hémisphère sud.

      La paléogéographie de la Chine à l'Ordovicien. Malgré une évolution géotectonique assez complexe, il existe actuellement un consensus parmi les paléogéographes pour séparer la Chine au cours du Paléozoïque en trois entités majeures: les plaques du Nord de la Chine, du Sud de la Chine (plate-forme Yangtze) et de Tarim. Au cours de l'Ordovicien ces continents étaient localisés à des latitudes différentes. Le Nord de la Chine se trouvait dans des basses latitudes de l'hémisphère nord, tandis que la plate-forme Yangtze et la plaque de Tarim se trouvaient sur l'équateur et dans l'hémisphère sud. Ces régions, et particulièrement le paléocontinent du Sud de la Chine, jouent un rôle majeur dans la compréhension de la distribution globale des acritarches dans l'Ordovicien.

      La modélisation de la distribution des acritarches. Le microphytoplankton actuel (formé majoritairement par les dinoflagellés et d'autres groupes d'algues unicellulaires) montre des schémas de distribution assez complexes. Néan-moins, on peut identifier dans les océans actuels des espèces de kystes de dinoflagellés qui indiquent clairement un signal climatique, c'est-à-dire latitudinal. L'étude de la distribution des acritarches de l'Ordovicien devrait donc théoriquement aussi livrer certains taxons qui indiquent la paléolatitude.

      La base de données de l'Ordovicien et les modèles de distribution publiés. Plus de 700 références bibliographiques, plus de 250 genres et plus de 1300 espèces d'acritarches ordoviciens ont été publiés, permettant la délimitation de plusieurs paléoprovinces. Certains auteurs proposent jusqu'à sept provinces, mais la révision critique de la littérature montre que seulement deux provinces peuvent être maintenues pour l'instant.

      La paléobiogéographie des acritarches dans l'Ordovicien inférieur et moyen. Dans ce travail, nous proposons pour la première fois un modèle simplifié et expérimental qui pourrait expliquer la distribution latitudinale de certains taxons d'acritarches sélectionnés de l'Ordovicien inférieur à moyen qui sont probablement dépendant de la température.

      Les deux assemblages retenus ici, c'est-à-dire la "province d'eau chaude" du Trémadocien terminal de Volkova [1997] et la "province méditerrannéenne" de l'Arénigien définie par Li [1989] sont positionnées sur une reconstruction paléo-géographique récente de l'Ordovicien inférieur publiée par Li et Powell [2001]. Si la première province semble bien limitée aux latitudes basses, la "province méditerranéenne", aussi appelée "province péri-gondwanienne", n'est pas limitée aux hautes latitudes de l'hémisphère sud. Elle est présente dans toute la périphérie de la partie sud du continent de Gondwana, de l'Argentine à l'Afrique du Nord, et s'étend de l'Europe du Sud, l'Iran et le Pakistan jusqu'en Chine du Sud. Cet assemblage, présent ainsi du pôle sud jusqu'à l'équateur, ne peut donc plus être qualifié de typique des eaux froides des hautes latitudes dans l'hémisphère sud.

      Conclusions. Ces résultats montrent des similitudes avec les résultats de l'étude des acritarches du Silurien dans lequel Le Hérissé et Gourvennec [1995] ont montré que la distribution des assemblages géographiques n'est pas simple-ment réglée par la paléolatitude, mais qu'elle est le résultat de l'interaction de l'arrangement des continents, de la position latitudinale, des conditions environnementales et de courants océaniques de surface. La plate-forme Yangtze, présentant des éléments des deux provinces dans l'Ordovicien inférieur et moyen, peut être considerée comme une ré-gion clé pour comprendre la paléobiogéographie des acritarches de l'Ordovicien. Malgré le fait qu'il est difficile de définir une "province baltique", il est important de signaler qu'il existe une nette distinction entre les assemblages d'acritarches de la bordure de Gondwana et ceux de la Baltique entre le Trémadocien supérieur et le Llanvirnien inférieur.


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