Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Prosper Alphonse Isaac (1858-1924): Graveur sur bois à la manière japonaise

  • Autores: Émilie Vabre
  • Localización: Nouvelles de l'estampe, ISSN 0029-4888, Nº. 237, 2011-2012, págs. 4-21
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Prosper-Alphonse Isaac (1858-1924): Japanese style woodstock printmaker
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Art nouveau decorative artist and Japanese-style woodblock printmaker Prosper-Alphonse Isaac (1858-1924) was a lifelong enthusiast of Japanese art. For more than 40 years he assembled a rich collection of Japanese prints and artefacts, which was more than mere inspiration to him: it was the source of his art. Shy and unassuming, he lived for a long time in the shadow of the great figures of Japonism like Siegfried Bing, Edmond de Goncourt and Théodore Duret. Still, he took an active part in the development of Japanese woodblock printing in France: he was one of the founders of the Friends of Japanese Art Society and an active member of the French-Japanese society whose mission was to strengthen the ties between the two countries. He also contributed to bringing Japanese woodcuts into museum collections through many donations. The focus of the last 30 years of his life was the mastering of Japanese woodblock engraving under Yoshijiro Urushibara (1889-1953), a young Japanese printmaker who stayed in Paris at the turn of the century. Under his guidance Isaac learned the secrets of the craft he first discovered a few years before through careful study of the Methods of Cursive Drawing by Kitao Keisa Masayoshi (1764-1824). Urushibara supplied him with tools from Japan, and in a few years Isaac became one of the most talented experts of Japanese woodblock printmaking. From then on he never missed a chance to pass on his lore to Japan enthusiasts, artists and collectors alike.

    • français

      Décorateur pour l’Art nouveau et graveur sur bois à la manière japonaise, Prosper-Alphonse Isaac (1858-1924) se passionna toute sa vie pour l’art japonais. Pendant une quarantaine d’années, il constitua une riche collection d’objets japonais et d’estampes qui, plus qu’une source d’inspiration, se trouve à l’origine de son œuvre de décorateur et de graveur. De tempérament discret et peu sûr de lui, il demeura longtemps dans l’ombre des grands japonisants tels que Siegfried Bing, Edmond de Goncourt ou Théodore Duret. Il contribua pourtant activement à l’essor de la gravure japonaise en France, en s’associant avec d’autres pour créer la Société des Amis de l’art japonais, en participant activement à la Société franco-japonaise qui voulait renforcer les liens entre les deux pays et en militant pour son entrée dans les musées, par de multiples dons. Mais ce qui occupa véritablement les trente dernières années de sa vie fut l’apprentissage de la gravure sur bois à la manière japonaise, auprès de Yoshijiro Urushibara (1889-1953), jeune graveur japonais de passage à Paris au début du siècle. Celui-ci lui livra les secrets de la xylographie japonaise, qu’Isaac avait commencé à découvrir quelques années plus tôt par l’étude attentive des Méthodes de dessin de Kitao Keisai Masayoshi (1764-1824). Grâce à Urushibara et aux outils qu’il lui fit parvenir du Japon, Isaac devint en quelques années un des plus fins connaisseurs de la gravure sur bois japonaise et multiplia, dès lors, les occasions de transmettre ce qu’il savait aux artistes et collectionneurs français, tous passionnés par le Japon.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno