Bonn, seat of the Parliament and the Government of FRG between 1949 and 1999, faced the lost of urban functions related to its capital city statute which implies direct impacts on the socio-economic environment. This article underlines a paradox, because Bonn did not endure the same difficulties that East-German cities known after reunification, even if they also lost their main employers. Decline and urban shrinking are not supposed to be the only perspective when a major urban function disappears. The capital city statute seems to make a training effect, which can be transformed in an inertia effect, when it leaves. In Bonn, the economic life could remain because the State, on the one hand, made planning with its own administrations and gave big subventions for a conversion of the region’s economy.
Bonn, siège du gouvernement et du parlement de la RFA de 1949 à 1999, doit faire face à la perte des fonctions urbaines inhérentes au statut de capitale d'Etat, ce qui a un impact évident sur l'environnement socio-économique de la ville. L'article souligne que paradoxalement, Bonn n'a pas connu les difficultés de nombreuses cités est-allemandes, qui, elles aussi, ont vu disparaître les premiers employeurs. Le déclin et le rétrécissement urbain ne constituent pas l'unique perspective en cas de perte de fonction. Le statut de capitale semble opérer un effet d'entraînement certain transformé en inertie lorsqu'il est perdu. A Bonn, le maintien d'une activité économique dynamique a surtout été possible par l'Etat, qui a fait de la localisation de ses administrations un acte d'aménagement du territoire et qui a octroyé des aides généreuses pour la reconversion économique de la région.
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