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Resumen de A new look at Faujas de Saint-Fond's fantastic story on the provenance and acquisition of the type specimen of Mosasaurus hoffmanni Mantell, 1829

Florence F.J.M. Pieters, Peggy G.W. Rompen, John W.M. Jagt, Nathalie Bardet

  • English

    Based on continued archive and literature research, the fantastic tale of the acquisition of what was to become the type specimen of Mosasaurus hoffmanni Mantell, 1829 --the first mosasaurid specimen to be named-- told by the geologist B. Faujas de Saint-Fond (1741-1819) in his book Histoire naturelle de la Montagne Saint-Pierre de Maestricht issued in ten parts between 1798 and 1803, is retold and demystified. Significantly, Faujas "forgot" to mention the real reason for his stay at Maastricht, namely his appointment as one of the four commissioners charged with inventory and confiscation of objects of science and art in the conquered countries. Faujas arrived at Maastricht about two months after the fortress had been taken by French troops on 4 November 1794, while the mosasaur skull was confiscated four days later; so that he never was a direct witness of the story he told. The decree issued by the Convention Nationale announcing the fossil's destination to be the Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) in Paris was enacted on 12 November 1794. It appears that the representative of the people A.-L. de Frécine (1751-1804) was involved in the confiscation and withdrawal of the Grand animal de Maestricht from its legal owner, the clergyman Th. J. Godding (1722-1797). In a reclamation request (written c. 1815), his single heiress, R. Godding, stated that six soldiers appeared with a carriage to collect the "petrified crocodile" by force of arms at Godding's country house, acting under orders of Frécine.

    The definite proof of Faujas's unreliability is given by his co-commissioner, the botanist A. Thouin (1747-1824). In Thouin's memoirs, Faujas is depicted as a great liar and storyteller, fond of embellishing stories. Obviously, Faujas falsified the truth to disguise the fact that looting from a private person had occurred, which was unlawful, even in wartime. Faujas also used to make propaganda for the French army, which is typical of the spirit of those revolutionary years. Besides, he was rather inaccurate, his book containing a lot of mistakes that were easy to check. Finally, it seems that J. L. Hoffmann (1710-1782), a famous local fossil collector presented by Faujas as the legal owner of this particular skull specimen, never actually owned it.

    Here we summarise our previous findings and include a few additional ones, which lead to the conclusion that it must have been patriotism as well as his great fancy for story telling that induced Faujas to falsify the facts. In 2009, the famous war trophy temporarily returned to Maastricht, on loan from the MNHN to the Natuurhistorisch Museum Maastricht, within the framework of an exhibit during the international Darwin Year, entitled, Darwin, Cuvier et le Grand Animal de Maestricht. Of course, the mosasaur owes its great scientific value to G. Cuvier (1769-1832), who stated that, "above all, the precise determination of the famous animal from Maestricht seems to us as important for the theory of zoological laws, as for the history of the globe". However, by embellishing the story, Faujas added a substantial supplementary cultural value to the fossil.

  • français

    A partir de recherches suivies d'archives et de bibliographie, le récit fabuleux de l'acquisition de ce qui de-vait devenir le spécimen type de Mosasaurus hoffmanni Mantell, 1829 --premier mosasauridé à avoir été nommé-- par le géologue B. Faujas de Saint-Fond (1741-1819) dans son livre Histoire naturelle de la Montagne Saint-Pierre de Maestricht publié en dix livraisons entre 1798 et 1803, est conté à nouveau et démythifié. De manière significative, Faujas a "oublié" de mentionner la vraie raison de son séjour à Maastricht, à savoir sa nomination comme l'un des quatre commissaires chargés de l'inventaire et de la confiscation des objets de science et d'art dans les pays conquis. Faujas est arrivé à Maastricht environ deux mois après la prise de la ville par les troupes françaises le 4 novembre 1794, tandis que le crâne du mosasaure était confisqué quatre jours après, de telle sorte qu'il n'a jamais été témoin direct de l'histoire qu'il raconte. Le décret issu de la Convention Nationale annoncant que la destination du fossile serait le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) à Paris, fut promulgué le 12 novembre 1794. Il apparaît que le représentant du peuple A.-L. de Frécine (1751-1804) était impliqué dans la confiscation et l'enlèvement du Grand animal de Maestricht à son propriétaire légal, l'ecclésiastique Th. J. Godding (1722-1797). Dans une réclamation (datée vraisemblablement de 1815), sa seule héritière R. Godding déclara que six soldats agissant sous les ordres de Frécine se présentèrent avec une charrette pour enlever par la force des armes le "crocodile pétrifié" à la maison de campagne de Godding.

    La preuve définitive de l'infidélité de Faujas est donnée par son commissaire associé, le botaniste A. Thouin (1747-1824). Dans les mémoires de Thouin, Faujas est décrit comme un grand menteur et beau parleur, connu pour enjoliver les histoires. De toute évidence, Faujas a falsifié la vérité pour dissimuler le fait que la spoliation d'une personne privée avait eu lieu, ce qui était hors la loi, même en temps de guerre. Faujas a aussi usé de propagande envers l'armée française, ce qui était typique de l'état d'esprit de ces années révolutionnaires. En outre, il était assez inexact, son livre étant truffé d'erreurs facilement vérifiables et controlables. De plus, il semble que J. L. Hoffmann (1710-1782), célèbre découvreur de fossiles de la région présenté par Faujas comme le propriétaire légal du fossile, ne l'ait jamais été.

    Ici nous résumons nos trouvailles antérieures en y en incluant de nouvelles, qui nous amènent à la conclusion que ce furent son patriotisme et sa grande capacité à affabuler qui induisirent Faujas à falsifier les faits. En 2009, le fameux trophée de guerre retourna temporairement à Maastricht, prêté par le MNHN au Natuurhistorisch Museum Maastricht pour une exposition durant l'année internationale Darwin intitulée Darwin, Cuvier et le Grand Animal de Maestricht. Bien sûr, le mosasaure doit sa grande valeur scientifique à G. Cuvier (1769-1832), qui déclara que "la détermination précise du fameux animal de Maestricht, nous paroit sur-tout aussi remarquable pour la théorie des lois zoologiques, que pour l'histoire du globe." Cependant, en embellissant l'histoire, Faujas a ajouté une valeur culturelle supplémentaire à ce fossile.


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