Cet article propose d'interroger, à travers l'exemple des agglomérations de Montpellier et de Nîmes en Languedoc-Roussillon, les adaptations et les décalages existant entre les discours, parfois injonctifs, prônant l'application des principes souvent peu explicités du développement durable dans le champ urbain, et les pratiques des acteurs des collectivités territoriales à différentes échelles, au cours des années 1990- 2000. Il met en évidence l'écart entre les consensus sur les objectifs désormais inscrits dans les documents de planification et d'aménagement, particulièrement en matière de maîtrise de l'étalement urbain dans une région soumise à une forte pression foncière due à l'attractivité et les freins à la mise en oeuvre, à partir d'entretiens et d'observations de terrain.
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