This paper helps understand the increasing popularity of a new type of contract in the smallholder plantation economy in Ivory Coast: the ‘Plant and Share’ arrangement. This contract, based on a partnership between autochthons and migrants, provides evidence for the capacity for institutional innovation that has been apparent throughout the development of the smallholder plantation economy. It can be seen as a way of responding to the exhaustion of “internal frontier institutions” in regulating relations between autochthons and migrants, particularly in a socio-political context that seriously undermines the situation of those who are not autochthonous.
Cet article apporte des éléments de compréhension de la diffusion d’un nouvel arrangement contractuel, le « Planter-Partager », en économie de plantation villageoise en Côte d’Ivoire. Il illustre ainsi la capacité d’innovation institutionnelle qui s’est exprimée tout au long du développement de cette économie de plantation, construite sur le binôme autochtonesmigrants. Ce nouveau contrat peut être vu comme un dispositif répondant à l’épuisement des « institutions de la frontière interne » régulant les relations entre autochtones et migrants, en particulier dans le contexte socio-politique du régime Gbagbo qui a fragilisé fortement la situation des non-autochtones.
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