Algeria seems to be the most powerful player in Maghreb and in Sahel considering the extent of its strategic energetic resources, its privileged position in the war against terrorism and its important role in the repression of illegal migrants in the Mediterranean region and Sahara.
Furthermore, its impressive financial resources guarantee its independence in terms of internal and external policy. Apparently unequivocal, this situation faces numerous challenges : ancient regional rivalries, uncertain alliances in Sahel, outside players more and more involved, and an intense political and social contestation. This article tries to highlight the assets and the limits of the implementation of Algerian regional policy.
Les pays sahéliens sont traversés depuis quelques années par des routes de trafics de stupéfiants, la cocaïne et le haschich. Cette arrivée témoigne à la fois de la transformation de la géoéconomie globale de ces deux produits mais également du renforcement des pays sahéliens dans leur spécialisation d’espace de transit, qui est l’un des modes de l’insertion de ces pays dans l’économie mondiale.
En effet, si l’on prend l’exemple de la cocaïne, ce produit est arrivé en Afrique de l’Ouest et au Sahel au milieu des années 2000 en raison de l’émergence de l’Europe comme premier marché de consommation et de la dangerosité progressive (pour les trafiquants) des routes plus directes entre les zones de production en Amérique latine et l’Europe.
Si l’on dresse une typologie des acteurs de ce trafic dans les pays traversés, on doit s’éloigner du modèle d’une mafia globale qui pourrait se payer des relais locaux. En effet, les acteurs africains, notamment ce que l’on peut appeler des mafias d’État dans certains pays, semblent incontournables.
Les profits générés par ces trafics participent aux économies nationales mais ont déjà commencé à financer la politique et donc à produire du politique.
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