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Resumen de La mortalité maternelle en milieu rural sénégalais. L'expérience du nouvel hôpital de Ninéfescha.

Almamy Malick Kanté, Gilles Pison

  • español

    En África, más que en otros países, la oferta sanitaria es todavía insuficiente ¿La construcción de nuevas estructuras sanitarias basta para mejorar la salud de la población? Esta pregunta se plantea cuando se observa que la construcción de nuevas instalaciones sanitarias no es seguida de una mejora rápida de los indicadores de salud ¿Cómo explicar en este caso la lentitud de los cambios? ¿Se trata de una inadecuación entre la oferta sanitaria y las necesidades de la población? ¿Hay « frenos culturales » que impiden la difusión de nuevos comportamientos? Este artículo examina los factores responsables en el caso de la implantación en 2003 de un hospital moderno en el centro mismo de una región rural de Senegal, hasta entonces mal equipada. La observación demográfica de la población durante varias décadas muestra que la mortalidad materna no ha disminuido de manera significativa inmediatamente después de la apertura del hospital. Para comprender mejor las razones de este fracaso, varias encuestas han sido realizadas sobre los comportamientos de recurso a la asistencia médica y la utilización que los habitantes hacían del hospital, particularmente en lo que concierne el parto. Cuatro años después de la apertura, los habitantes continúan haciendo poco uso del hospital. La mayor parte de las mujeres no acuden a él en visita prenatal ni van para dar a luz. Los responsables del hospital atribuyen este fracaso a los aldeanos y en particular a sus tradiciones. Sin embargo, las encuestas realizadas muestran que el problema proviene más bien de una inadecuación entre la oferta sanitaria y las necesidades de la población.

  • français

    En Afrique, plus qu’ailleurs, l’offre de soins reste insuffisante. La construction de nouvelles infrastructures sanitaires suffit-elle à faire progresser la santé de la population ? La question se pose lorsque de nouvelles installations sanitaires sont construites sans être suivies d’une amélioration rapide des indicateurs de santé. Comment alors expliquer la lenteur des changements ? Provient-elle de l’inadéquation entre l’offre et les besoins ? De « freins culturels » empêchant de nouveaux comportements de se diffuser ? Cet article examine les facteurs en cause dans le cas de l’implantation d’un hôpital moderne en 2003 au cœur d’une région rurale du Sénégal, jusqu’alors mal équipée. L’observation démographique suivie de la population pendant plusieurs décennies montre que la mortalité maternelle n’a pas baissé de façon sensible juste après l’ouverture de l’hôpital. Pour mieux comprendre les raisons de cet échec, plusieurs enquêtes ont été menées sur les comportements de recours aux soins et l’utilisation que les habitants faisaient de cet équipement, notamment en cas d’accouchement. Les villageois ont, dans l’ensemble, peu recours à l’hôpital quatre ans après son ouverture. La plupart des femmes ne s’y rendent pas en visite prénatale et ne vont pas y accoucher. Les responsables de l’hôpital attribuent cet échec aux villageois, et notamment à leurs traditions. Ces enquêtes montrent que le problème vient plutôt d’une inadéquation entre l’offre de soins de l’hôpital et les besoins.


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