Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Resumen de Ordovician radiolarian biodiversity: insights based on new and revised data from Kazakhstan

Taniel Danelian, Leonid Popov

  • English

    Since the 1970s Ordovician carbonate rocks from Kazakhstan have provided well-preserved radiolarian faunas and this country remains one of the most important areas in the world to learn about Lower Palaeozoic radiolarian taxonomy and biostratigraphy. Here we describe a new lower Arenigian radiolarian assemblage and discuss all currently available Ordovician radiolarian data from Kazakhstan. The newly discovered assemblage is curiously oligospecific, despite its good state of preservation. Four morphospecies are recognised, including a new genus and two new species : Inanihella bakanasensis (NAZAROV) and I.(?) akzhala n.sp, which characterise the assemblage, together with Triplococcus acanthicus n.gen n.sp. and Proventocitum sp.cf. P. procerulum. This is the oldest radiolarian assemblage from limestone lithologies of Kazakhstan and one of the very few Lower Ordovician assemblages discovered worldwide. We specify in this study the age range of the succeeding Haplentactinia armillata-Proventocitum procerulum assemblage, defined earlier by Nazarov and Popov [1980], which now covers the middle Arenigian -- lower Llanvirnian (lower Abereiddian) interval. The succeeding upper Llanvirnian (Llandeilian) Haplentactinia juncta -- Inanigutta unica assemblage reported by Nazarov and Popov [1980] reflects a substantial increase in radiolarian diversity, due largely to the introduction of new members of the family Inaniguttidae.

  • français

    Les études taxinomiques et biostratigraphiques des Radiolaires de l'Ordovicien s'intègrent dans l'effort actuel de la communauté scientifique (PICG n° 410) pour mieux comprendre un événement majeur de biodiversification dans l'écosystème marin à cette époque. Notre contribution intéresse un matériel exceptionnellement bien préservé du Kazakhstan. A l'occasion de l'étude d'un nouvel assemblage de Radiolaires et une révision des données stratigraphiques pour les trois autres assemblages connus du Kazakhstan (figs. 1-4), étudiés préalablement par Nazarov et Popov [1980], nous améliorons la biozonation de Nazarov et apportons des précisions supplémentaires sur la répartition strati-graphique de certains taxa, relativement faciles à reconnaître et par conséquent de grande utilité pour dater des radiolarites. Les changements fauniques à l'intérieur de ces assemblages se résument comme suit.

    Le plus ancien échantillon à notre disposition est daté de l'Arénigien inférieur par des Conodontes (Oistodus lanceolatus déterminée par T. Tolmacheva) et constitue le plus ancien niveau à radiolaires provenant du Kazakhstan. Ce matériel nous permet d'établir un nouvel assemblage, caractérisé par une faible diversité, malgré son excellent état de préservation. Quatre espèces seulement peuvent être recensées (figs. 5-6) : Inanihella bakanasensis (NAZAROV) et I.(?) akzhala n.sp. : deux espèces relativement faciles à distinguer, qui caractérisent cet assemblage par leur abondance, ainsi que Triplococcus acanthicus n.gen. n.sp. et Proventocitum sp.cf. P. procerulum NAZAROV. L'absence du genre Beothuka -- un nouveau genre récemment décrit du Trémadocien inférieur [Aitchison et al. 1998] -- et des Inaniguttidae à six épines primaires (Inanigutta, Inanibigutta) est remarquable.

    L'assemblage qui suit dans le temps correspond à celui définit par Nazarov comme Haplentactinia armillata --Proventocitum procerulum [NAZAROV et ORMISTON, 1993]. A l'époque les niveaux d'où cet assemblage avait été récupéré étaient considérés d'âge Arénigien [Nazarov et Ormiston, 1993]. Néanmoins, suite à des révisions stratigraphiques des géologues russes travaillant dans la région, l'âge de ces niveaux est actuellement considéré comme du Llanvirnien basal [Apollonov et al., 1990]. Cet assemblage est marqué par une plus grande diversité que le précédent et dominé par les espèces H. armillata et P. procerulum. L'assemblage est également caractérisé par l'apparition de formes énigmatiques, tel que Anacrusa myriacantha NAZAROV. Etant donné que les deux espèces caractérisant cet assemblage ont été reconnues par Aitchison [1998] dans des niveaux du Complexe de Ballantrae (Ecosse), datés de l'Arénigien moyen, l'intervalle de temps couvert par cet assemblage est provisoirement considéré comme allant de l'Arénigien moyen au Llanvirnien basal.

    L'assemblage Haplentactinia juncta - Inanigutta unica qui suit, d'âge llandeilien (Llanvirnien supérieur), enregistre une impressionnante augmentation de la diversité des radiolaires. Dans le détail celle-ci est mieux illustrée par l'importante diversité de la famille des Inaniguttidae, dont la présence est dominante au sein de cet assemblage, avec plus de quinze espèces appartenant aux genres Inanigutta, Inanibigutta et Oriundogutta.

    Il est également intéressant de noter que des morphotypes appartenant au genre Protoceratoikiscum n'avaient pas été observés par Nazarov et Popov [1980] dans le matériel carbonaté du Kazakhstan. Nous avons pu en fait confirmer cette absence, nous même, sur du matériel topotypique qui se trouve à notre disposition. Or, ce genre est présent en relative abondance dans des radiolarites de l'Ecosse, corrélables avec l'assemblage H. juncta - I. unica. S'agit-il d'une préférence paléoécologique particulière, ayant une signification soit bathymétrique (habitat profond dans la colonne d'eau), soit paléobiogéographique (préférence des masses d'eaux franchement océaniques) ? Il est à noter que ce genre est actuellement connu surtout dans des faciès relativement profonds : soit des jaspes-radiolarites de l'Ordovicien moyen (Ecosse [Danelian et Floyd 2001] Chine [Li 1995]), soit des pélites/argilites riches en matière organique de l'Ordovicien supérieur [Goto et al., 1992]. En outre, Renz [1990] a trouvé de rares exemplaires de ce genre dans des nodules calcaires noirs provenant des calcaires argileux en plaquettes du Caradocien des Etats-Unis, dont la profondeur de dépôt est difficile à estimer. Enfin, notons également l'exclusion mutuelle de ce genre avec les Anakrusidae Nazarov, 1975, microfossiles siliceux que nous interprétons ici comme appartenant à des éponges.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus