Non-tectonic deformations of Pleistocene sediments in the eastern Paris basin, France

• Autores: Stéphane Baize, Michel Coulon, Christian Hibsch, Marc Cushing, Francis Lemeille, Erwan Hamard
• Localización: Bulletin de la Société Géologique de France, ISSN 0037-9409, Vol. 178, Nº. 5, 2007, págs. 367-381
• Idioma: inglés
• Títulos paralelos:
  • Deformations non-tectoniques de sédiments pléistocènes dans l'est du bassin de Paris, France
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• Resumen
  • English

    Deformations observed within Quaternary alluvium in the Champagne region (Paris Basin) comprise faults, folds and soft-sediment deformation structures. Their occurrence is linked to the subjacent weathered chalk. Previously interpreted as neotectonic features, the deformations are reinterpreted as karst subsidence features or/and soil displacements due to periglacial processes. Dissolution of chalk has produced superficial subsidence, explaining the geometry of some faults and their large offsets within surface deposits. The freezing-thawing cycles in the porous superficial layers have also favoured gravity instability and deformations, and this can explain local small-scale deformations but also mass movement (sliding). The seismotectonic hypothesis is rejected, because of the absence of regional faults able to generate such large co-seismic offsets. The fault directions and the apparent vertical offsets are not homogeneous at regional scale and they are often inconsistent with the Quaternary stress field. Moreover, the rooting of faults into the basement is not documented and therefore, the neotectonic origin is very doubtful.

  • français

    Les déformations observées dans les alluvions quaternaires de Champagne (bassin de Paris) incluent des fail-les, plis, gauchissements et des remobilisations des faciès meubles. Leur occurrence semble étroitement liée à la nature crayeuse altérée du substratum. Auparavant considérées comme néotectoniques, ces déformations sont ré-interprétées grâce à de nouvelles observations comme des indices de mouvements essentiellement liés à la gravité : subsidence due à des dissolutions karstiques du substrat et déplacements de sols dus à des processus climatiques. La dissolution karstique est responsable de la subsidence des niveaux superficiels, expliquant la géométrie de certaines populations de failles et leurs larges rejets. Les cycles gel/dégel sous conditions périglaciaires ont favorisé les instabilités gravitaires et les déformations dans les couches poreuses superficielles. Ainsi, des déformations locales des sédiments ou des glissements en masse ont pu se produire. L'hypothèse sismotectonique n'est pas retenue, à cause de l'absence de failles régionales capables de générer des ruptures de surface co-sismiques aussi importantes. Les directions des failles et leurs rejets apparents ne sont pas homogènes à l'échelle régionale et ils sont souvent incohérents avec le champ de contraintes quaternaire. En outre, l'enracinement des failles dans le socle sain n'a jamais été prouvé et un amortissement à l'interface sédiments/substrat a même été observé.