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The autocyclic nature of glaciations

  • Autores: B. van Vliet-Lanoë
  • Localización: Bulletin de la Société Géologique de France, ISSN 0037-9409, Vol. 178, Nº. 4, 2007, págs. 247-262
  • Idioma: inglés
  • Títulos paralelos:
    • La nature auto-cyclique des glaciations
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The maximum extent of a glaciation is often confused with the coldest part of a glaciation. During the Last Glaciation, the date of the Last Ice Maximum Extent (LIME) is diachronous very early at high latitudes close to the traditional date in the intertropical mountains. The classical Last Glacial Maximum (LGM) never corresponds to the LIME with the exception of intertropical regions. At middle and high latitudes advances of the LGM only correspond to surges of a lately thickened ice sheet. The same structure also exists at the level of the entire Cenozoic of a whole glaciation or of much shorter events as the scale of a whole Bond's cycle. For each type of event the reactional sequence is autocyclic: a rapid warming ends a slowly cooling trend due to the higher susceptibility of lower latitudes to external forcing (orbital and solar activity). Moisture supply from an ice-free ocean is the sine qua non to build glaciers. The syngenetic extent of the cold desert toward the equator is the limiting factor for ice volume: when glaciations develop in intertropical mountains with the development of sea ice in the polar zones, glaciers recede by precipitation starvation with restricted sedimentation. During a glacial era in parallel with ice cap building, the progressive sea level lowering and the subsequent enhanced aridity counterbalance the generalization of a world-scale glaciation. This concept could be also valid for the Neoproterozoic Glacial era and should probably invalidate the snowball hypothesis.

    • français

      L'extension maximale d'une glaciation est souvent confondue avec la période la plus froide de cette glaciation. Durant la dernière glaciation, la date de la dernière extension maximale des glaces (LIME) est diachrone très précoce à hautes latitudes, très proche de la date traditionnelle pour les montagnes intertropicales. Le Dernier maximum glaciaire (LGM) n'est jamais en correspondance avec le LIME, régions intertropicales exceptées. A moyennes et hautes latitudes, les avancées glaciaires du LGM correspondent généralement à des crues d'une calotte en cours de ré-épaississement. La structure existe également à l'échelle de l'ensemble du Cénozoïque, à l'échelle d'une glaciation ou d'événements plus courts comme l'ensemble d'un cycle de Bond. Pour chaque type d'événement, la séquence réactionnelle est auto-cyclique : un réchauffement rapide termine un long épisode de refroidissement, en relation avec la plus forte sensibilité des basses latitudes aux forçages externes (forçage orbital ou activité solaire). L'apport d'humidité d'un océan libre de glaces est le sine qua non pour former des édifices glaciaires. L'extension syngénétique du désert polaire vers l'équateur est le facteur limitant pour le stockage de glace : quand une glaciation se développe en montagnes intertropicales, dans les régions polaires, avec l'extension de la banquise, les glaciers reculent par baisse des précipitations amenant une sedimentation réduite. Durant une ère glaciaire, en parallèle avec la formation des calottes de glaces, l'abaissement eustatique et le développement de l'aridité contre-balancent la généralisation de la glaciation. Ce concept est probablement valide pour les glaciations du Néoprotérozoïque et de ce fait, pourrait donc remettre en cause l'hypothèse de la boule de neige.


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