Quelques réflexions sur la main valérienne, qui se situe à la croisée du mental et de l'instrumental - liant le langage au corps, l'âme à la danse, le geste à la parole, séparant et réparant leur union. D'une part, la main est déléguée par le corps de l'artiste dans l'oeuvre, main/signe du corps, main métaphore du corps qui signe : elle est ce qui, dans l'oeuvre de Valéry, reste du corps pour le représenter. D'autre part, on pourrait imaginer le corps de l'auteur se prolongeant et s'affinant dans le doigt, puis dans le stylet, puis dans le style, devenant alors corps de mots, corpus.
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