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Mobilité sociale et contact linguistique au Maroc: un cas de créolisation tardive?

  • Autores: Frank Jablonka
  • Localización: Zeitschrift für romanische Philologie, ISSN-e 1865-9063, ISSN 0049-8661, Vol. 123, Nº 1, 2007, págs. 69-89
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • Le français au Maroc est un héritage de l'ère coloniale, introduit pendant le «Protectorat» (1912�1956). Cette durée de 44 ans a été suffisante pour ancrer le français comme langue seconde de manière relativement solide dans la société marocaine. Malgré la campagne d'arabisation après l'Indépendance, notamment de l'enseignement secondaire public, entamée déjà dans les années 60 et renforcée au cours des années 80 (cf. Gleßgen 1996; Grandguillaume 1983; Moatassime 1992), le statut du français comme «première langue étrangère» à côté de l'arabe, langue nationale et seule langue officielle à part entière, demeure largement incontesté. Cependant, du point de vue linguistique, les variétés de français, notamment celle utilisée par le groupe des jeunes urbains scolarisés des quartiers populaires, groupe qui est au centre de l'intérêt de mon enquête, sont difficiles à classer. Gleßgen (1996, 53�54) discute la validité des concepts de pidgin et de créole pour le cas du français au Maroc, constate à juste titre que nous ne sommes en présence ni de l'un ni de l'autre, et finit par proposer la catégorisation «proto-pidgin stabilisé» (ib.), terme qui mériterait précision.


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