La notion de « situation narrative », introduite dès 1955 par Franz K. Stanzel, traduit, de la part des théoriciens de la littérature, la volonté de synthétiser les réponses à deux questions : "qui parle?" et "qui perçoit"? dans le récit de la fiction ; aspiration qui, selon Gérard Genette, s'est fréquemment accompagnée de dérives confusionnistes. C'est sur un roman contemporain, "La Femme changée en bûche" de Marie NDiaye, que l'A. souhaite prendre appui pour mener à bien une forme de vérification empirique de la validité à (moyen) terme des définitions genettiennes du mode, de la voix, et surtout de leur intersection sous la dénomination de "situation(s) narrative(s).
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