Les textes anciens khmers n'ont pas tous disparu, bien que les scribes aient cessé de les recopier et de les préserver vers le début du XVIIème siècle. Il reste des inscriptions gravées sur des pierres ou des objets en bronze, qui témoignent de l'existence d'une ancienne littérature scientifique, didactique, historique, épique, mais surtout religieuse. En effet, ces pierres ou ces objets, exclusivement religieux, racontent la vie des temples et de leurs dieux. Il arrive parfois que les inscriptions évoquent la vie «civile», très intimement liée à la vie religieuse, mais ce n'est qu'«accidentellement». Ces inscriptions apportent une importante contribution à l'histoire khmère, mais il ne faut pas leur demander plus qu'elles ne sont en mesure de donner: elles ne constituent pas des manuels d'histoire et leur intérêt est souvent anecdotique. De nouvelles inscriptions viennent constamment s'ajouter à la liste des quelque 1300 inscriptions déjà découvertes dans le pays khmer. La plus ancienne, qui porte la date du vendredi 21 janvier 612, a été mise à jour dans le sud du Cambodge. Depuis, les Khmers n'ont cessé d'en graver et ce jusqu'à l'époque contemporaine
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