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Resumen de Comprende l´espace de la "cité" angkorienne

Jacques Gaucher

  • A la seule lecture du plan du parc archéologique d'Angkor, tout observateur est frappé par l'unité générale d'une immense figure urbanistique qui s'étend sur près de 450 kilomètres carrés et dont la cohérence graphique exceptionnelle renvoie sur le terrain à l'agencement monumental d'une série d'éléments construits, articulant, dans une synthèse géométrique rarement égalée, architecture, urbanisme et aménagement du territoire. Certaines incertitudes subsistent cependant quant à la chronologie, la localisation et l'identification des sites ou la fonction attribué à certains édifices majeurs, d'où le caractère fragmentaire des connaissances dont nous disposons à l'heure actuelle sur la «cité» angkorienne. Dans cette synthèse spatiale monumentale, l'autonomie et les liens qui unissent les trois catégories de l'architecture, de la ville et du territoire ne sont pas suffisamment clairs pour donner une définition précise de l'histoire de l'espace de la «cité» angkorienne. Ainsi, les temples auraient pu avoir une vocation spirituelle ou funéraire, tandis que la fonction des baray pouvait être sacrée, agricole ou politique. On estime aujourd'hui que les baray n'ont pas eu de rôle primordial ni direct dans le développement du site, ce qui conduirait à expliquer l'économie agricole angkorienne par le potentiel que représentaient les cours d'eau et la plaine alluviale du Grand Lac � hypothèse confortée par l'existence d'un grand nombre de microstructures hydrauliques. De même, si l'infrastructure primaire d'Angkor Thom est visible, l'histoire de sa formation, la nature de son occupation, sa structure interne, sa conception spatiale, son fonctionnement, son organisation physique et sociale, les modalités de son habitat et de son «habiter» et, enfin, sa date réelle de fondation sont jusqu'à présent demeurés inconnus


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