Au lendemain de la guerre, il n’y a pas de véritables doctrines d’emploi des porte-avions en France. Pourtant, la marine s’était intéressée aux possibilités offertes par le porte-avions dès l’entre-deux-guerres, mais le second conflit mondial ne lui a pas permis d’être présente dans l’utilisation de ce nouveau matériel aux conséquences capitales lors des batailles aéronavales. Tirant les leçons de la guerre, la marine française évolue, au milieu d’hésitations techniques et doctrinales accompagnées d’un contexte financier défavorable, avec l’acquisition de porte-avions britanniques ou américains pour, finalement, constituer dans les années 1950 une flotte moderne autour des porte-avions nationaux Clemenceau et Foch.
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