En se concentrant sur l'expérience des juridictions gacaca créées par le gouvernement rwandais en 2001, l'article se penche sur les enjeux de la « réconciliation » que le pouvoir appelle de ses v�ux. Il analyse la manière dont le recours à une tradition réinventée est initialement présentée comme une solution pratique au problème des milliers de détenus toujours en attente de jugement plusieurs années après le génocide. Il souligne le caractère controversé des notions invoquées par la pratique des gacaca , qu'il s'agisse de la « vérité », du « pardon » ou encore de la « réconciliation » perçue par nombre de survivants comme une injonction.
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