Gentrification policies developed to answer urban problems constitute a major stake for urban governments. With no other alternative, they revitalize local economies and neighborhoods. But the question is to determine whether those politics solve the problems or if they displace them. In order to show power rivalries existing in the cities and to illustrate the complexity of managing those policies, this paper presents a case study. The requalification of 125th Street, Harlem’s main street (New York), frames construction of condominiums and new economic activities. It was adopted by the City Council by a quasi unanimity, ending several months of conflicts
Les politiques de gentrification mises en place depuis plusieurs décennies pour pallier aux problèmes rencontrés dans les grandes villes (crime, pauvreté, ségrégation, insécurité...) présentent un défi majeur en termes de gouvernance. En l’absence d’alternatives, elles permettent de redynamiser les économies locales et de revitaliser les quartiers. Mais la question est bien desavoir si ces politiques solutionnent les problèmes ou si elles les déplacent. Afin de montrer les rivalités de pouvoir existantes dans les villes et les quartiers, et d’illustrer la complexité de la gestion de ces politiques, cet article propose une étude de cas. La requalification de la 125e Rue, artère centrale de Harlem (New York), encadre la construction d’habitations de luxe et de nouvelles activités économiques. Elle a été votée à la quasi-unanimité par le conseil municipal, mettant fin à plusieurs mois de lutte.
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