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Resumen de Le 6 septembre 1930 en Argentine: Un coup d`etat investi de révolutions

Marianne González Alemán

  • español

    El levantamiento militar del 6 de septiembre de 1830 conducido por el general José Felix Uriburu ha sido representado como uno de los puntos de ruptura de la historia contemporánea argentina. Después de varios meses de crisis política, social y económica, éste provocó la caída del gobierno constitucional del presidente Hipólito Yrigoyen, y rompió con la continuidad institucional que, a pesar de ciertas dificultades, se instaló luego de 1862. Por lo general, la revolución de 1930 fue estudiada por su carácter revelador de la crisis de la democracia argentina y su sistema de partidos, o presentada como el inicio de la irrupción política de una casta militar cada vez más influenciada por los sectores nacionalistas de la sociedad. Sin embargo, la denominación misma del acontecimiento no ha sido discutida, historicizada ni cuestionada. A pesar de que el conjunto de los actores y observadores utilizaron el término revolución para designar los sucesos de septiembre, su significación no adquirió un sentido unívoco, y consecuentemente alimentó proyectos diferentes. De esta manera, el movimiento minoritario de los nacionalistas tuvo que componer con una multiplicidad de otros actores para los cuales la jornada de septiembre constituía una revolución de otro tipo. Proponemos aquí un análisis del sentido que los diferentes actores le dieron al término, con el propósito de entender de qué manera éste acontecimiento se inserta en la cultura política de los años 1930, y de evaluar si corresponde realmente a un golpe de Estado destinado a cuestionar una democracia deslegitimada.

  • français

    Le soulèvement militaire du 6 septembre 1930, commandé par le général José Felix Uriburu, constitue l’un des points de rupture traditionnels de l’histoire contemporaine argentine. Après plusieurs mois de crise politique, sociale et économique, il provoque la chute du gouvernement constitutionnel dirigé par le président Hipólito Yrigoyen, et rompt une continuité institutionnelle qui, depuis 1862, avait difficilement réussit à s’installer. Souvent étudié pour son caractère de révélateur de la crise de la démocratie argentine et de son système de partis, ou appréhendé en tant que point de départ de l’entrée en politique d’une caste militaire de plus en plus influencée par les milieux nationalistes, la révolution de 6 septembre 1930 a toujours été prise en tant que telle, sans que sa dénomination même ne soit vraiment discutée, historicisée, mise en question. Il est vrai que dès les premières heures de la journée de septembre, l’ensemble des acteurs et des observateurs de l’événement s’accordèrent presque spontanément à parler de « révolution ». Cependant, il est clair que le mot « révolution », n’a pas signifié la même chose selon le type d’acteurs et a porté des projets différents. Dans ce sens, le mouvement minoritaire des nationalistes a du composer avec une multiplicité d’autres acteurs pour qui la journée de septembre constituait une révolution d’un autre type. Nous nous proposons donc d’analyser le sens donné à ce terme par les différents acteurs en jeu, afin de comprendre de quelle manière cet événement s’insère dans la culture politique des années 1930, et d’évaluer s’il correspond réellement à un coup d’Etat destiné à remettre en cause une démocratie délégitimée.


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