Le débat sur la « liberté de l'historien » est en passe de devenir un classique en France, les études sur le sujet se multiplient mais se cantonnent souvent au cadre national. Après avoir défini ce qu'est un « historien » en droits français et allemand, cet article compare sa liberté dans ces deux é tats : les fondements juridiques de cette liberté, les limites qui peuvent lui être apportées (sont ici étudiées la diffamation des vivants et des morts, l'apologie, et une limite spécifique, le négationnisme) ainsi que leur application par le juge. Si le juge ne se prononce pas directement sur le fond des questions historiques, il vérifie si le travail litigieux constitue ou non une �uvre historique, scientifique. L'examen judiciaire des méthodes de l'historien semble avoir des conséquences fort différentes dans les deux é tats.
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