Ce texte expose comment s'est poursuivi dans la recherche française le débat sur les conditions endogènes du développement qu'a engagé dans les années 1970 la théorie de la dépendance, tout particulièrement au Brésil. L'intérêt de cette lignée de travaux est qu'ils éclairent la dimension proprement endogène de la vulnérabilité financière actuelle de la région. L'analyse qu'ils ont réalisée de l'emploi et de la protection sociale comme variable du régime d'accumulation montre comment sa fînanciarisation s'enracine dans une résistance structurelle des élites au développement de la société salariale. Le débat sur le « coût de la souveraineté monétaire » doit dès lors être reposé en fonction des condi tions d'expansion des marchés internes dans le cadre de l'intégration régionale.
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