Le profond changement politique qu'a constitué la fin du régime d'apartheid et l'arrivée au pouvoir de l'ANC n'ont pas apporté les tran sformations sociales escomptées. La longueur exceptionnelle de la transi tionet la cohabitation du gouvernement d'Union nationale ont contribué à l'abandon de toute perspective de changement radical et à la mise en place d'une politique de réforme qui s'inscrit dans un cadre néo-libéral, profitant davantage à une nouvelle élite qu'à la masse des défavorisés.
Ce bilan en demi-teinte est corroboré par les diverses approches sector ielles présentées dans les articles de ce numéro.
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