Un certain nombre d'études menées établissent des différences entre les résultats d'enfants handicapés et d'enfants valides, et invitent, à partir de là, les enseignants à adapter leur pédagogie à ces populations particulières.
Le cadre de la théorie de G. Vergnaud permet de poser les différences en termes de schemes. L'analyse précise des tâches proposées rend possible la comparaison des conduites, mais aussi des invariants opératoires sur lesquels reposent ces conduites. Dans le cas de tâches géométriques, il s'avère alors que, à âge égal, les manières de faire des sujets fortement handicapés sont très différentes de celles des autres sujets moins handicapés ou des valides, bien que ces sujets myopathes n'aient pas bénéficié d'une scolarité comparable.
En s'appuyant non sur des résultats, mais sur l'analyse des schemes, la transmission des connaissances et donc la pédagogie appropriée seront, en conséquence, beaucoup plus ancrées sur le respect de la diversité des élèves.
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