In the last twenty years, soccer, like other sports, has undergone major economic transformations which have changed the meaning of the circulation of money in this sport. The rationalizing logic of profitability has replaced the logic of prestige and spending of energy. While this new approach might contribute to a moralization of money, it can also feed hubris and, more importantly, it challenges the basic principles of soccer culture: uncertainty and identification. If the notion of soccer regulation has any meaning, it is to be found not so much in the prohibition of economic rationalization as in a constant reminder of the fact that the strength of soccer lies in its ability to represent the values of contemporary societies and to contribute to their development.
Le football, comme l’ensemble des sports, a connu des transformations économiques considérables durant les vingt dernières années, changeant la signification de la circulation de l’argent dans ce sport : la logique rationalisatrice de la rentabilisation a pris le pas sur celle du prestige et de la dépense. Si cette nouvelle logique peut contribuer à une moralisation de l’argent, elle n’échappe pas aux tentations de l’hybris et, surtout, elle met en cause l’existence des principes de base de ce qui fait la culture du football : l’incertitude et l’identification. Si l’idée d’une régulation du football a un sens, c’est moins dans l’idée d’une prohibition de cette rationalisation économique que dans celle d’un rappel permanent que le football vaut par sa capacité à mettre en scène les valeurs des sociétés modernes et contribue à les faire vivre.
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