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Resumen de Richer or Poorer? Marriage as an Anti-Poverty Strategy in the United States

S. Mclanahan, W. Sigle-Rushton

  • español

    Para muchos políticos conservadores americanos, aunque los Estados han conseguido, a través de reformas profundas, insertar en el mercado de trabajo a las mujeres que vivían de las prestaciones sociales, la mayoría ha ignorado una estrategia radical de lucha contra la pobreza: el fomento de la formación de familias biparentales. Comparando los ingresos de las familias monoparentales con los de las familias biparentales, defienden que el matrimonio disminuye el riesgo de vivir en la pobreza. A partir de datos del Fragile Families and Child Well-being Study, los autores muestran que comparar directamente las familias compuestas de una pareja casada con las familias encabezadas por una persona soltera lleva a sobreestimar fuertemente las ventajas económicas del matrimonio. Muestran que las madres solteras y sus parejas son extremadamente distintas de las parejas casadas en términos de edad, nivel educativo, estado de salud, comportamiento en materia de salud, empleo y salario. Estas diferencias se traducen en diferencias importantes de ingresos que, a su vez, inducen a grados distintos de pobreza. Aun asumiendo una estructura familiar e intensidad de trabajo constantes, el análisis indica que la mayor parte de diferencias en los niveles de pobreza no se debe a la situación matrimonial sino a otros factores. Los resultados sugieren que el pleno empleo es indispensable para sacar a las familias pobres de la miseria, estén o no formadas por una pareja casada.

  • français

    Pour de nombreux responsables politiques conservateurs américains, bien que les États aient réussi, moyennant de profondes réformes, à ramener vers le travail salarié les mères de famille qui vivaient de l’aide sociale, ils ont négligé une stratégie anti-pauvreté radicale : encourager la formation de familles biparentales. En comparant les revenus des familles monoparentales à ceux des familles biparentales, ils soutiennent que le mariage réduit le risque de pauvreté. À partir des données de la Fragile Families and Child Well-being Study, les auteurs montrent que comparer directement les familles formées d’un couple marié aux familles dirigées par un(e) célibataire conduit à une forte surestimation des avantages économiques du mariage. Ils démontrent que les mères célibataires et leurs partenaires sont extrêmement différents des couples de parents mariés en termes d’âge, de niveau d’instruction, d’état de santé, de comportement en matière de santé, d’emploi et de salaire. Ces écarts se traduisent par des différences importantes de revenus, qui, à leur tour, induisent des degrés différents de pauvreté. À structure familiale et durée du travail données, l’analyse des auteurs indique que la plus grande partie des écarts de pauvreté selon le type de famille peut être imputée à d’autres facteurs que la situation matrimoniale. Leurs résultats incitent également à penser que le plein emploi est indispensable pour arracher à la misère les familles pauvres, qu’elles soient ou non formées d’un couple marié.


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