La población del continente europeo continuó disminuyendo en 1999. El crecimiento de la población de Europa Occidental, debido esencialmente a la inmigración, no compensé el crecimiento natural negativo de los paises de Europa Central y del Este, especialmente Rusia. La tasa de crecimiento demográfico de la Unión Europea es similar a la de Japón, pero 3,5 veces inferior a la de Estados Unidos.
El indice sintético de fecundidad de la Union Europea se situa, por tercer ano consecutivo, en 1,45 hijos por mujer, 0,6 hijos menos que en Estados Unidos. En más de la mitad de los países de Europa Occidental el indice ha aumentado, oscilando entre 1,2 hijos por mujer en Espaňa y 1,99 en Islandia.
La fecundidad más baja se observa en Europa Central y del Este: 1,13 en la Republica Checa, 1 ,16 en Letonia, 1,17 en Rusia y 1,20 en Armenia. La descendencia final sigue disminuyendo en toda Europa y únicamente Irlanda, Albania, Macedonia y Yugoslavia alcanzan el nivel de reemplazo generacional.
Esta disminución de la descendencia final va acompañada por un aumento de la infecundidad definitiva.
En Europa Occidental, la nupcialidad aumenta ligeramente en un numero elevado de paises, mientras que en los demás se estabiliza; en Europa Central y del Este, exceptuando Rusia, parece haberse estancado. La frecuencia de divorcios tiende a estabilizarse en toda Europa.
La mortalidad sigue disminuyendo en todo el continente, a excepción de algunos paises como Rusia, donde la esperanza de vida al nacer ha disminuido de más de medio ano. La mortalidad infantil, que disminuyó a un ritmo más rápido en Europa del Este, reduciendo asi el retraso observado con respecto a los países más avanzados, registra un aumento en Europa del Este en 1999.
La baisse de la population du continent européen s'est poursuivie en 1999, la croissance de la population de l'Europe occidentale, essentiellement due à l'immigration, n'ayant pas suffi à compenser l'accroissement naturel négatif des pays d'Europe centrale et orientale, en particulier de la Russie. Le taux de croissance démographique de l'Union européenne est voisin de celui du Japon, mais il est 3,5 fois plus faible que celui des États-Unis.
L'indicateur conjoncturel de fécondité de l'Union s'établit, pour la troisième année consécutive, à 1,45 enfant par femme, soit 0,6 enfant de moins qu'aux États-Unis. Il s'élève dans plus de la moitié des pays d'Europe occidentale, s'échelonnant de 1,20 enfant par femme en Espagne à 1,99 en Islande. C'est en Europe centrale et orientale que se rencontrent les fécondités les plus faibles : 1,13 en République tchèque, 1 , 1 6 en Lettonie, 1 , 1 7 en Russie et 1 ,20 en Arménie. La descendance finale continue de baisser à travers toute l'Europe et le seuil de remplacement des générations n'est plus assuré qu'en Irlande, Al banie, Macédoine et Yougoslavie. Cette diminution de la descendance finale s'accompagne d'une aug mentation de l'infécondité définitive.
En Europe occidentale, la nuptialité se relève légèrement dans de nombreux pays, se stabilisant dans la plupart des autres ; elle semble atteindre un plancher en Europe centrale et orientale, sauf no tamment en Russie. La fréquence des divorces tend à se stabiliser presque partout en Europe.
La mortalité continue de reculer à travers tout le continent, à de rares exceptions comme la Russie où l'espérance de vie à la naissance perd plus d'une demie année. La mortalité infantile qui diminuait à un rythme un peu plus rapide en Europe de l'Est, comblant ainsi une partie du retard sur les pays les plus avancés, a enregistré une augmentation en Europe orientale en 1999.
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