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Crise alimentaire en Égypte: acompétition sur les ressources, souveraineté alimentaire et rôle de l´État

  • Autores: Habib Ayeb
  • Localización: Hérodote: Revue de géographie et de géopolitique, ISSN 0338-487X, Nº. 131, 2008 (Ejemplar dedicado a: Les enjeux de la crise alimentaire mondiale), págs. 58-71
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      This paper aims to analyze the causes of the food crisis which seriously shook Egypt during the last months and which caused the death of at least fifteen people. My starting assumption is that the food crisis is a direct consequence of the liberal agricultural policy pursued by the Egyptian State which privileges the whole export and the development of a new and «modern» agricultural sector « conduced » by large investors and firstly oriented for export. Being made « traditional » agriculture, however very rich and intensive, is « marginalized » under the pretext that it is practiced by too many farmers (approximately 3,6 million peasants) too poor to continue to invest and to modernize the sector. In addition, the Egyptian decision makers have the idea that with the money of export the country could meet its food requirements by buying the necessary and needed products on the international market. But one only needed the spectacular rise of the international prices during the last months to show that Egypt finds itself incapable of buying the basic commodities, in particular cereals. The immediate consequence of this situation was a bread shortage in a country where bread is a dietary staple.

    • français

      .Cet article vise à analyser les causes de la crise alimentaire qui a gravement secoué l’Égypte durant le premier semestre 2008 et qui a provoqué la mort d’au moins une quinzaine de personnes. Mon hypothèse de départ est que la crise alimentaire est une conséquence directe de la politique agricole libérale suivie par l’État égyptien qui privilégie le tout export et le développement d’un nouveau secteur agricole « moderne » s’appuyant sur les grands investisseurs et destiné prioritairement à l’export. Ce faisant l’agriculture « traditionnelle », pourtant très riche et intensive, est « marginalisée » sous le prétexte qu’elle est tenue par une paysannerie trop nombreuse (environ 3,6 millions de paysans) et trop pauvre pour continuer àinvestir et à moderniser le secteur. Par ailleurs, les décideurs égyptiens faisaient le raisonnement qu’avec l’argent de l’export le pays pouvait couvrir ses besoins alimentaires en achetant les produits nécessaires sur le marché international. Mais il a fallu la hausse faramineuse des prix internationaux durant les premiers mois de 2008 pour que l’Égypte se retrouve dans l’impossibilité d’acheter les produits de base et notamment les céréales. La conséquence immédiate de cette situation a été une pénurie de pain dans un pays où il constitue la base de l’alimentation.


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