L'article s'attache à décrire des séquences de reformulations paraphrastiques et non paraphrastiques, sous un angle spécifiquement polyphonique. Après une évocation des distinctions généralement retenues entre les deux formes identifiées de la reformulation, le propos se centre sur les marqueurs reformulatifs et les comportements polyphoniques qu'ils impriment aux séquences discursives dans lesquelles ils sont insérés. Quelle que soit leur nature, ces marqueurs soulignent des partitions énonciatives internes ou externes, au service de la construction d'un ethos discursif. Dans le premier cas on parlera d'ipséité au sens où la polyphonie est commandée par la partition du locuteur ; dans le second on parlera d'extranéité dans la mesure où la reformulation est légitimée par une instance extérieure au scripteur : code, doxa, encyclopédie ou encore recours aux faits (factualité).
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