Cet article analyse les déterminants historiques des salaires nominaux dans onze pays de l'OCDE, examine leurs implications pour l'évolution future des salaires et, par là même, pour l'inflation. Les taux de chômage étant couramment (parfois de façon substantielle) plus élevés que les estimations du taux de chômage non inflationniste, il semble qu'il y ait peu de risque que le marché du travail soit à l'origine de nouvelles poussées inflationnistes. De cette analyse découle également un certain nombre de méthodes spécifiques de mesure de la flexibilité des salaires; quelle que soit la méthode adoptée, c'est au Japon que le degré de flexibilité est le plus élevé.
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