Selon Wittgenstein, nos énoncés spontanés ne sont pas des descriptions, mais des expressions qui ont plus d�affinité avec le comportement qu�avec le langage descriptif. Il s�agit donc d�une nouvelle espèce d�acte de langage (speech-act): plutôt que la consécration des mots en performatifs par convention, les énoncés spontanés sont des actes par leur spontanéité même. Le langage acquiert ainsi une nouvelle dimension: celle du réflexe. À l�encontre de Peter Hacker, je tente ici de montrer que cela rend poreuse la ligne de démarcation entre les catégories du langage et de l�action, et permet la dissolution du problème corps-esprit.
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