The present paper stands as an introduction to the contribution to this special issue of AC. It emphasises the genuiness of the various approaches from authors who do not pertain to the North-American psychological tradition.
The author points to the debt of scientific psycholoy toward Watson and his methodological position, including in recent and current research on topics which Watson suggested one would put aside for later treatment, when would provide us with adequate tools to deal with at that time inaccessible phenomena, such as mental images. The fruitfulness of Watson's approach is paradoxically illustrated by the progress of the study of consciousness, the revival of which would probably not have taken place, were it not for the invitation made years ago by Watson to put consciousness into parentheses and altogether introspection into the waste basket.
Cet article procède à une brève présentation des contributions au présent volume, en mettant en relief les éclairages particuliers qu'apportent des auteurs qui n'appartiennent pas à la tradition nord-américaine à l'analyse de l'oeuvre et de l'influence de Watson. On souligne ce que la psychologie scientifique doit à la position méthodologique de Watson, jusque et y compris dans les recherches contemporaines, qui se réclament de la psychologie cognitive, à propos d'objets que Watson proposait de délaisser pour y revenir plus tard, quand l'analyse du comportement nous aurait doté d'outils adéquats pour aborder des phénomènes alors inaccessibles, tels que les images mentales. La fécondité de la démarche watsonienne se trouve paradoxalement illustrée par les progrès même des études sur la conscience, dont l'actuel renouveau n'aurait vraisemblablement pas eu lieu si Watson n'avait invité à mettre la conscience entre parenthèse, et l'introspection à la poubelle.
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