Cet article évalue dans quelle mesure l¿évolution des primes de risque d'un certain nombre d'actifs financiers est liée aux paramètres fondamentaux de l¿économie et aux mesures de l'orientation de la politique monétaire de l'ensemble de la zone OCDE. Une analyse en composantes principales est utilisée afin de cerner un facteur commun déterminant les primes de risque sur les actions et obligations privées aux États-Unis et en Europe, ainsi que sur la dette des marchés émergents depuis le début de l¿année 1998. De l'analyse il ressort qu'une fois éliminés les effets des scandales liés au gouvernement d'entreprise qui ont éclaté au cours de l'été 2002, les anticipations relatives aux paramètres fondamentaux de l¿économie et les mesures de l'orientation de la politique monétaire jouent un rôle statistiquement significatif en tant que déterminants du facteur commun.
Les auteurs parviennent également à la conclusion que pour expliquer les primes de risque, la liquidité (assimilée à la moyenne pondérée par le PIB des taux de croissance de M3 dans les trois principales économies, épurée de la tendance) offre de meilleurs résultats d¿un point de vue statistique que les taux d'intérêt à court terme pondérés de manière similaire, même si ces deux éléments sont significatifs.
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